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Post by Munny on Sept 6, 2019 7:27:10 GMT 2
We will wait for Alain that may have more info.
So far, I didn't hear of apprentices. Earlier, there was an other worker, specialied in brazing the frames but I was thinking that in 1980, this was over.
Even if not clearly stated, I'm convinced that Plume Sport did purchase small batches of frames made by CVH plant (at that time the CVH plant was down on work force from 100+ worker to about 15 but they produced a lot and I can't believe that the relationship with Plume Sport was limited to paint the frames) Anyway, the frame doesn't match either the high quality of CVH frames. I'm more inclined to think of a special order "Hurry up, tommorow I'm running the Het Volk and my bike was stolen"
On va attendre plus d'infos de la part d'Alain.
Je n'ai pas encore entendu parler d'apprenti. Plus tôt dans l'histoire de Plume Sport, ils avaient un ouvrier cadreur mais je pensais qu'en 1980 ce n'était que Jacques.
Même si cela n'a pas été clair, je suis convaincu que PS achetait de petits lots de cadres fait par CVH (A cette époque, CVH n'était plus la grande usine avec plus de 100 ouvriers, mais avec une quinzaine de soudeurs ils produisaient beaucoup. Aussi je ne crois pas que la relation avec PS se limitait à la peinture)
De toute façon, ce cadre ne correspond pas non plus aux hauts standards de CVH.
Je pense plus à une commande spéciale du type "Grouilles! Demain je prends le départ du circuit Het Volk et on m'a chouré mon bekson" (Chourer est peut-être trop récent pour dire Piquer)
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Post by alainm on Sept 6, 2019 9:27:27 GMT 2
Munny, Oui je suis sûr que c'est à cet endroit que ça se passait; Jacques m'avait expliqué où chaque poste de travail se trouvait. Morty, Non, il n'y a pas eu d'apprenti à cette époque. - & même s'il y en avait eu un, on ne lui aurait pas confié ce poste avant qu'il ait fait ses preuves. Jacques a mis une bonne dizaine d'années avant de faire son premier cadre seul.- L'âge d'or était passé; ils n'étaient plus que 3: Jacques seul au chalumeau, ses parents vieillissant s'occupant du magasin: sa mère au comptoir, son père faisant l'aller-retour entre la boutique & l'atelier. C'est étonnant que ce 8007 ait autant de défauts: tous les cadres que j'ai vus faits à cette époque (de 71/72 -changement de numérotation- jusqu'à la première moitié des 80's -je ne connais pas actuellement de cadre postérieur à 1983-) sont particulièrement soignés. C'est le premier avec d'aussi gros défauts. Rappelons que la production a chuté assez fort à partir de 1974: jusque là, la maison produisait certaines années jusqu'à 200 cadres -& on a vu sur certains, comme le 3581 à la page 39-, quelques manques-. Ensuite, la construction propre a diminué graduellement pour ne plus dépasser une poignée à partir des années 80. Comme le dit Munny, le client avait sans doute un budget serré. Mais alors pourquoi le travail sur les pattes est-il parfait? Je ne me l'explique pas autrement que parce que les bases étaient préparées à l'avance -c'est d'ailleurs comme ça que j'ai pu en récupérer plusieurs paires- . Une commande rapide? Mwoui, les raccords ne sont pas terribles non plus: des Bocama bien massifs, sans ajours, ... C'est très possible que les bases aient été écartées à froid pour passer un axe de 130: le vélo a pu être modernisé pour passer 8 pignons. Pour te consoler, admire les finitions sur les pattes Roto du 7613, Quand on voit la patte brute & le résultat final, il y a de quoi être admiratif du savoir-faire, non? Je n'oublie pas les infos à propos du 7613; je me plonge dans les fiches dès que possible.
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Post by mortythemime on Sept 6, 2019 12:07:23 GMT 2
thank you both very much.
It is certainly a conundrum! It does seem odd that it would have left the workshop like this to a paying customer, unless like you say it was perhaps a "rush job" or a gift, free replacement, prototype 130 oln though way too early? I think this frame as a history but who knows! Perhaps that is why there is no paper work?
I did not pay very much for both Framesets so it was a low risk purchase, but it might effect how I build them up. With it's "idiosyncrasies" The 8007 seems like it might simply be retro-modded and become a lightweight commuter for me
Alain, the 7613 finish on Roto droputs and Bottom Bracket shell are indeed things of beauty. If there was any paperwork I would be intrigued to know more.
merci beaucoup à vous deux.
C'est certainement une énigme! Il semble étrange qu’il ait laissé l’atelier comme celui-ci à un client payant, à moins que vous ne disiez que c’était peut-être un "travail urgent" ou un cadeau, un remplacement gratuit, un prototype 130 bien trop tôt? Je pense que ce cadre est une histoire mais qui sait! C'est peut-être pourquoi il n'y a pas de paperasse?
Je ne payais pas beaucoup pour les deux jeux de cadres, donc c'était un achat à faible risque, mais cela pourrait affecter la façon dont je les construis. Avec ses "idiosyncrasies", le 8007 semble tout simplement être rétro-moddé et devenir un banlieue légère
Alain, la finition 7613 sur les droput Roto et la coquille de pédalier sont vraiment des objets de toute beauté.
S'il y avait des documents, je serais intrigué d'en savoir plus.
Morty
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Post by jicemac01 on Sept 6, 2019 18:30:48 GMT 2
La remise en route approche...
Que les Ayatollahs de l'intégrisme vélocypédique authentique ne me précipitent pas du plus haut de la roche tarpéienne.... Je sais... Y'a aussi qques bricoles en 84, pédales & tige de selle, une manivelle droite de 75, un bouton de serrage manquant (pas le bon diamètre en stock...), la guidoline est typée confort mais loin d'être ancienne... et le pneu avant, quoique strictement (quasi...) d'époque est en 20mm nos.. mais totalement fendillé...
Pneu arrière en Véloflex kevlar, 210 gr 21 mm... Semble impossible de lui trouver un p'tit frère pour l'avant...
Il n'empêche, c'est un beau cadre, magnifiquement construit, qui fait honneur à la marque... Reste plus que qques heures de taf dessus, encore une couche de finition, les touches de blanc dans les alvéoles + polissage, de nouveaux pneus en 23. Et encore une paire de GP4 à boyaux en réfection pour respecter au mieux le sacro-saint "period corect"...
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Post by alainm on Sept 6, 2019 19:07:07 GMT 2
La Rolls & le Ciussi aussi sont hors Period. Mais je comprends le désir de confort pour la première & l'efficacité du maintient du deuxième. Bonne route!
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Post by jicemac01 on Sept 6, 2019 19:28:13 GMT 2
La Rolls & le Ciussi aussi sont hors Period. Mais je comprends le désir de confort pour la première & l'efficacité du maintient du deuxième. Bonne route! Glub...? Le "Ciussi"...? Kesako...?
La Rolls blanche, par contre, c'est un pur soucis "aesthétik"... Celle-ci est plus tardive, j'avoue mon péché... J'en ai une autre en mauvais cuir de 80... J'ai aussi une vieille Unicanitor by Cinelli qui traine sur une étagère... Totalement miteuse et définitivement rapée mais qui respecte la vétusté du cycle...
Me reste une interrogation sur la potence by Cinelli... Celle présentée est de 77-78, mais j'apprécie bien plus les Cinelli avec le petit médaillon noir par-devant... 79-80 pour les premières mais rares...
Et puis le confort... depuis que j'ai passé cette affreuse et irrémédiable barrière du 3ème âche...
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Post by alainm on Sept 6, 2019 20:36:44 GMT 2
Le Ciussi? Mais c'est le porte-bidon! Non, JC; la première Cinelli 1R c'est au salon de Milan 1973 (pour le prototype, quasi en production): j'en ai une de première génération sur mon 7860. Dont le dessous porte cette mention:
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Post by jicemac01 on Sept 6, 2019 20:50:57 GMT 2
Ah... Déjà si vieux, cette jolie potence... Vais donc la rechercher dans mes caisses... Mais devrais alors denuder le guidon d'un côté..., Beuark...
Le porte-bidon...? J'avoue... C'est un Elite, 2 petits blasons cuivrés sur les côtés... Pfff... Vers 85-86.
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Post by alainm on Sept 6, 2019 21:23:46 GMT 2
Etant donné que ton cadre est de 79, tu peux monter une deuxième génération, celle au "C ailé".
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Post by alainm on Sept 7, 2019 21:28:27 GMT 2
Morty, voici la fiche du 7613 "jeu Roto, bases & fourches chromées (en?) flêches, (couleur) brun Sienna (sous réserve de confirmation)" 50,5 cm est la distance entre les raccords Le client habitait Sint Pieters Leeuw, j'ai masqué son nom. La facture du 16/3/1976 n'existe plus; tu n'auras donc pas plus d'infos concernant le montage.
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Post by mortythemime on Sept 9, 2019 12:54:56 GMT 2
Alain, Thanks you for the information.
I appreciate the effort you went to.
The Roto bases as an option is a nice detail.
I have not found a trace of Brown on the frame, though that colour is very 1970's.
I will remeasure but 'centre to centre' the top tube seems greater than 50.5cmAlain, Merci pour l'information. J'apprécie l'effort que vous avez fait. Les bases Roto en option sont un détail intéressant. Je n'ai pas trouvé de trace de brun sur le cadre, même si cette couleur est très années 1970. Je vais mesurer à nouveau, mais le centre du tube supérieur semble dépasser 50,5 cm Morty drive.google.com/open?id=13zd6hkH97JoHRtA6HIVJLyojAS57woZ2
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Post by alainm on Sept 9, 2019 13:42:27 GMT 2
Avec plaisir. La mesure n'est pas de centre à centre; c'est 50,5cm du bord extérieur du tube de selle au bord extérieur de la douille de direction. Oui, c'est plutôt pas mal comme détail. Les pattes Roto sont destinées à être brasées telles quelles car elles sont produites en microfusion, procédé censé éviter le travail de finition superflu... alors que Jacques, lui, passait un temps dingue à les limer, les affiner... Pour un résultat assez somptueux. Les sifflets de haubans & le serrage du raccord de selle sont magnifiques...
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Post by alainm on Sept 17, 2019 20:11:08 GMT 2
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Post by Munny on Oct 3, 2019 9:20:03 GMT 2
7 ans plus tard, je reviens sur ce que j'écrivais en 2012... Voilà... J'ai revu et corrigé ma copie. C'est évidement un récit biaisé de ce tour 1966 afin de montrer l'histoire et les photos de cette petite équipe de dernière minute. Il vous faudra revenir page précédente et chaque photo est cliquable pour obtenir la version grand format. Il m'en reste juste une que je ne sais pas ou placer. Contrairement à la légende sur la gauche, ce n'est pas Martin Van den bossche qui chût mais bien le maillot vert, Willy Planckaert. On reconnait aussi Driessens qui accourt. Qui soutient Planckaert ? Ou à lieu la chute ? On dirait du plat mais j'ai entendu parlé d'une chute dans les Alpes. Sans certitude. Donc si quelqu'un sait quelque chose ... Tu es sure que ce n'est pas Van den Bossche? He looks a lot more like him than Planckaert. Et à quelques jours près, à la même date ... Un extrait de www.tegel.be/nl/over-ons/meer-van-de-koers" In '66 en '67 rijdt Martin Van den Bossche voor Romeo Smiths: "Het was eigenlijk een ploeg van tegen de deur. Hemdenfabriek Romeo was hier in Bornem gevestigd. De sfeer in de ploeg was erg goed. De sponsor nam ons geregeld mee uit eten in de chiqueste restaurants. We hadden ook de twee snelste sprinters ter wereld: Guido Reybrouck en Willy Planckaert die de groene trui won in de Tour '66.. Dat bracht geld in het laatje en ik zat er niet mee in helper te spelen voor hen. In de ploeg zaten ook nog kleppers zoals Georges Van den Berghe, Noël Foré, Frans Brandts en Albert Van Vlierberghe. Ik kon in '66 ook mee naar de Tour en eindigde daar tiende. Ik was in elke bergrit mee met de eerste groep. Ik ben ook geen enkele keer gevallen en heb nooit lek gereden. Ik was vijfde in de zware bergrit naar Chamonix die de Luxemburger Schutz won. Ik zat in die rit over vier cols in de achtervolgende groep met mannen als Anquetil, Tourwinnaar Aimar, Jimenez, Janssen, Bitossi, Van Springel en Huysmans. Met mijn tiende plaats in de Tour kon ik 40 criteriums rijden. Toch maakte die ereplaats niet zoveel indruk. De weelde in het Belgisch wielrennen was toen nog erg groot. Ook was de impact van tv veel kleiner. Ik heb onlangs het slotverslag gezien van die Tour '66: één minuutje bibberbeelden." Donc Martin raconte. L'équipe est ... locale. Juste à côté de l'usine de chips. Mais dans l'équipe 2 des plus rapides sprinters au monde, dont Willy qui gagne le maillot vert 1966 "I n de Tour '67 is Van den Bossche maar negenenvijftigste. Oorzaak is een zware valpartij: "Ik had me dat jaar helemaal toegelegd op de Ronde van Frankrijk. Die Tour werd weer met landenploegen gereden. François Cools van Mann en Driessens waren onze sportbestuurders. In de vierde rit Roubaix-Jambes ben ik zwaar gevallen. Ik had een open hoofdwonde. Het bloed spoot eruit. Tourdokter Dumas heeft de wonde genaaid. De eerste 5 minuten na mijn val zag ik niets meer en lag ik er helemaal uitgeteld bij. Ik hoorde Cools tegen Driessens zeggen: "Kom we rijden door. Hij is toch dood." Driessens antwoordde: "Hij ademt nog." Ik stond uiteindelijk recht en ik hing aan de ploegauto om mijn achterstand goed te maken. Ik was beter blijven liggen. Ik had een zware hersenschudding en ook een barst in een dijbeen. Ik moest 's ochtends een half uur vroeger opstaan om mijn wonden te laten verzorgen. We hadden ook geen Belgische ploegdokter om onmiddellijk de juiste diagnose te stellen. De eerste 5 dagen na de val was ik telkens de laatste man van het peloton. Onderweg had ik barstende hoofdpijn en moest ik braken. Ik raakte dan toch nog de bergen over, maar in Parijs was ik totaal uitgeput. Na de ronde heb ik 3 weken niet gereden want ik moest in het gips voor mijn gebarsten dijbeen. Ik heb toen geen criteriums kunnen rijden. Ik zat gewoon thuis." Donc les points intéressants (pour la photo) de cette interview On parle du tour de France 1967 et non celui de 1966 "Dans la quatrième étape, Roubaix-Jambes, je suis tombé. J'ai eu une blessure ouverte à la tête. Le sang jaillissait. Le médecin du tour, le dr Dumas, m'a recousu. Pendant les 5 premières minutes après ma chute, je ne voyais rien et j'étais complètement sonné. J'ai entendu Cools (mais qui c'est celui là? ) dire à Driessens: "Allez, allons-y. Il est mort de toute façon. " (je présume que c'était pour dire mort pour la course et non mort, bon à enterrerDriessens a répondu:" Il respire encore. " Je me suis finalement levé et je me suis accroché à la voiture de l'équipe pour rattraper les attardés. J'ai eu une forte commotion cérébrale et la cuisse éclatée. Le matin, je devais me lever une demi-heure plus tôt pour me faire soigner mes blessures, et nous n'avions pas non plus de médecin de l'équipe belge pour poser le bon diagnostic. Les 5 premiers jours après la chute, j'étais toujours le dernier homme du peloton. J'avais mal à la tête et je devais vomir. Je traversais encore la montagne, mais j'étais complètement épuisé à Paris. Après le tour, je n'ai pas roulé pendant 3 semaines parce que je devais changer mon pansement pour ma cuisse éclatée." Ceci offre un regard totalement différent sur l'épopée des Plumes Sport Roméo Smits dans le tour 1967. Oui, la photo est bien Martin qui à ce moment là portait bien le maillot vert. L'année précédente, en 66, il fini 10ème du classement à points. Cet accident est également critique pour la suite de l'aventure Plume Sport Roméo Smits au tour 1967. Bien que très grand ( 1 M 85 ), Martin est un excellent grimpeur. Et je présume que l'équipe compte là dessus. Bardaf c'est l'embardée : Martin blessé ne peut rien faire en montagne et donc ni aider ses coéquipiers, ni faire un show personnel. Cela, ce sera plus tard, avec Merckx dans les Faema et Molteni ...
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Post by Munny on Oct 3, 2019 9:21:21 GMT 2
Et donc, le maillot vert est passé sur les épaules de Willy.
Le vélo de Martin a du souffrir de cette chute
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