Post by filoo on Feb 11, 2023 19:45:42 GMT 2
Il y a très bien pu y avoir des mélanges entre manivelles G et D, au gré des recompositions ou changements de pièces, cela a déjà été souligné par Romu ou Munny, précédemment.
Les différences d'usinage sont d'après moi plus lié à la multiplicité et à l'évolution, sur une période longue (et troublée = la guerre), des unités de fabrication et des process d'usinage, qu'à la dextérité et la fantaisie des opérateurs. Il s'agissait d'ouvriers, pas d'artisans, ils n'avaient pas le luxe de perdre du temps à fignoler plus ou moins correctement ces pièces, ou a les personnaliser. Pour une production à grande échelle, il devait y avoir plusieurs unités de fabrication, plusieurs équipes, avec des moules et des machines de différentes périodes ou générations, au gré de l'évolution de l'entreprise (qui a déménagé de Boën à Sainté, si ma mémoire est bonne).
Cela pourrait expliquer les différences au niveau des empreintes, des rainures, des chanfreins...etc.
J'ai lu (où ?) qu'au moment de sa reprise par les Ets Haubtmann en 70, Vérot & Perrin avait échoué, après avoir beaucoup investi, à mettre au point une machine pour le polissage. Ce qui laisse entendre que seul le polissage restait manuel, le reste du process (forgeage à froid) étant entièrement mécanisé, certainement depuis longtemps.
Bien entendu, comme Bduc s'est épuisé à affiner et enjoliver une paire de manivelle, pour ce qui concerne les chanfreins, il n'est pas exclu que les artisans cadreurs eux-mêmes s’amusaient à les reprendre pour "améliorer l'ordinaire" sur les belles randonneuses !
Redo, la tige de selle, peut-être une Fratelli Brivio ?
(source: Catalogue Presto 1935 ou 36 / En bas de page web)