Post by indianajns on Mar 27, 2013 15:15:57 GMT 2
Juste avant La Singer, 2 grands déguingandés évoquaient la possibilité de réaliser un BRM ( Brevet Randonneurs Mondiaux) de 200 KM qui allait être organisé par le club de Mours (95) en partenariat avec l'Audax Club Parisien.
L'audax organise depuit 1921 ces fameux brevets, sésame pour le Paris-Brest-Paris, mais ne nous enflammons pas.
Nous restons en contact avec le poulpe et l'abeille.
Le jour fatidique approchant, voila que les 2 grands se retrouve plus ou moins souffrants, normal, au raz du sol il y a moins de vent.
Bref je me retrouve à l'avant veille en proie à des incertitudes : le fais je ou le fais je pas. Mais quand on s'est motivé, c'est souvent pire ensuite.
Donc me voila en ce matin du 23 Mars 2013 à attendre l'ouverture du bureau d'accueil. Forcément je suis arrivé à 6h00 pour une ouverture à 6h30.
7h00 le départ est donné. Nous sommes une petite 50ène de cyclos à nous élancer.
Renseignement pris, les cadors ne partent que vers 9h00 pour envoyer du pain. Car les règles sont strictes: Pour réaliser le parcours, il faut mettre au Maximum 13h30, mais la moyenne maximale ne doit pas excéder 30km/h.
Donc nous nous élançons.
A peine 5 km, qu'un tandem Follis crève. On ne le reverra jamais.
La un mec me branche( j'ai un don), est en extase devant le Wolhauser, me demande si le cadre est un haut de gamme, que lui il a un VTT en titane etc, etc …
Au bout de 50 bornes, il était toujours à me causer dans le vide ( c'est pas très académique).
Et là, la délivrance: Dans la côte de la Neuville en Hez, mon câble de dérailleur part en sucette. pour assurer le BRM je l'avais changé mais la gauge du câble (Ø) n'est peut être pas la plus approprié pour les dérailleurs anciens. Bref je dis à pipelette ( je l'ai appelé ainsi) de continuer, que je le rattraperais plus loin au contrôle.
Je replace mon câble, le règle à la va que je te pousse, et d'une cassette à 5 vitesses, je me retrouve avec seulement 4 pignons accessibl.
Pour nos amis rouleurs, toujours avoir sur soi un domino électrique. J'ai positionné le domino sur le câble de dérailleur, au raz de la sortie de câble: La ceinture et les brettelles, plus de risque de glissement.
J'arrive sur le coup des 11h00 à Mondidier. Déjà 70 bornes de fait.
J'ai mal au jambes, j'ai froid au pieds, et le fion qui colle au cuissard.
Mais qu'est ce que je suis venu faire dans cette galère. Merci les grands.
Puis je fais pointer ma carte dans un Snack, je prend un café.
Je demande s'il ont des pâtes ( je rappelle qu'il n'est que 11h00).
Oui c'est prêt. Il me serve une assiette de Penne al pesto d'une taille gigantesque. Je me tape cela, reprend un café et règle l'addition: 2€.
Le café est offert. Il me file une grosse poignée de chocolat noir.
De Mondidier à Marseille en beauvaisie, c'est tout plat dixit le serveur
Je repars après une halte de 30mn, chargé à bloc. Ça va chier sur le trajet.
Déjà pour sortir de Mondidier ( pas de salace les gars) ça grimpe.
La notion de plat en vélo n'est pas la même qu'en voiture. la route est une succession de faux plat montant, faux plat descendant.
Je retrouve une partie des cadors de frépillons qui traine les pieds pour attendre un de leurs potes qui à crevé. Nous avons un léger vent arrière, je les passe à 35/37km à l'heure. Je me dis c'est les pates.
Je prends des photos des plaques de ville, bref le touriste.
Et j'avale les kilomêtres.
Juste après Krevecœur le grand, les frépillonnais me déposent littéralement, suivis par le club de flins. je suis à 30, ils sont à 40 voir 45. Je ne l'ai reverrait plus. je pense qu'il étaient sous la douche quand j'étais à chaumont.
Je continue à rouler solo; j'arrive à Marseille en Beauvaisis et là je retombe sur Pipelette, qui à déjà fait 15 bornes de plus, qui à crevé, que mon vélo est vraiment très beau, que d'habitude etc…
Je veux faire une halte à Marseille mais avec pipellette, pas possible
Par chance on retrouve un autre groupe. Il les branche et je me tire, direction chaumont.
En sortie de Marseille, un très grosse côte.
Un énorme et très long faux plat, une courbe à droite en dévers qui te bouffe tout ton peu d'élan et ensuite grimpette sur 2 bornes.
Je ne découvrirais la fin qu'après.
L'épingle à cheveux m'a cassé les pattes. Je m'arrète.
Pipelette passe devant moi,me dis qu'il faut s'accrocher etc…
Et tout cela en grimpant. S'il parlait moins, il roulerait mieux.
Je me gave de mes derniers abricots secs, une rasade de coca mélangé à mon jus d'orange. 2 ou trois chocolats. Je suis au bord de l'hyper-glicémie.
Je vois un groupe qui sort de marseille.
Je décide de repartir avant. Je démarre pleine côte, découvre que le début n'était que le hors d'œuvre. J'arrive en haut, un peu rincé mais pas trop.
Je file sur chaumont. La route est belle, abritée, légèrement en pente, puis carrément en pente, puis debout sur les freins.
Une courbe à gauche et là, ce que tu vients de descendre sur 5km, tu le remonte en 1.
Les 200 derniers mètres sont dans la veine de la cote de taverny pour les beauvaisian-rider 2012.
Je met pieds à terre. Il faut parfois faire abstraction du quand dirat on.
Le fameux groupe à explosé dans les côte.
Les deux premiers me voyant à pied s'enquièrent de savoir si j'ai un problème. Je rétorque pour le fun que je fais du fractionné.
Je regrimpe sur Wolhorange, les rejoints.
Ils roulent à mon rythme, c'est parfait.Je ne l'ai quitterais plus jusqu'à l'arrivée.
On rejoint pipelette qui tiens le crachoir avec un mec qu'il à trouvé.
Ils mettront 1 quart pour se rendre compte de notre présence. Cela fait ils accélèrent et nous largues.
Une demi heure plus tard, rebellotte, les revoila. Ils se sont perdus, on fait 10 bornes etc…
Ils nous re largue.
On arrive à Chaumont en Vexin.Il est 16h00.
Encore 50 bornes. On pointe dans une boulangerie. Je me prend un croissant aux amendes. J'aurais préféré un Kouig aman pour sa valeur en sucre mais bon.
Arrive pipelette et son pote. Décidément, c'est pas les rois du GPS.
Ils repartent aussitôt.
Avec mes nouveaux amis, on tape le carton 1 quart d'heure puis nous repartons.
Les jambes commence à tirer . J'ai les yeux d'un lapin russe.
Pour les lunettes, une paire pour 2/3heures ne sont pas suffisantes pour une journée.
Bref on repart. Ça fleure bon l'écurie. On roule en moyenne à 30 km.
Après 150 bornes, je me surprend à avoir autant de jus. les 2 mec sont des spécialistes des brevets. Ils connaissent celui ci donc savent ou attaquer, lever le pied.
On rattrape pipelette et son pote juste avant Ivry le temple ( Photo des Beauvaisian-rider devant le poste EDF). Ils veulent porter une attaque mais les cyclos les suivent. Je craque. J'en ai marre. Il reste 25 bornes et j'ai 3 heures devant moi.
Je les laisse partir.
Arrivé en haut de la bosse, ils ont finalement moins d'avance que j'escomptais. De 300 à 400 m d'avance au milieu de la bosse, il n'y a plus qu'une centaine de mètre.
Cela me file un coup de fouet. Je l'ai reprend gentiment .
Je retrouve une nouvelle paires de jambes. J'ai plus mal. je roule Quasiment toujours sur la plaque ( 53 dents).
Entre Amblainville et Chambly, on est à 40km.
Puis arrive Chambly , la ville, les voiture, les scooter.
Le pipelette veux faire un concours de quéquette.
Dans la dernière bosse avant l'arrivée, il veut déborder .
Les cyclos, et moi avec, on passe devant et on lui plante 200/300m sur le dernier KM.
Arrivée à 18h00.
Validation du brevet
une binouze, on refait le trajet, une bimouze.
Pour conclure:
Pour mon premier BRM, je le réalise en 11h00.
J'avais annoncé aux grands que je tablais sur 12h00.
J'ai passé 9h00 sur le vélo pour 206km soit une moyenne de 22,8 km/H
Je me suis aussi lancé , malgré la défection des grands car il tourne autour de Beauvais et donc , ligne directe pour Persant/Beaumont/Mours.
www.bikemap.net/route/2025049
Pipelette à fait 212km pour 206. finalement, il était surtout fort en bouche.
Quelques photos
Il restait encore un "peu" de neige
L'audax organise depuit 1921 ces fameux brevets, sésame pour le Paris-Brest-Paris, mais ne nous enflammons pas.
Nous restons en contact avec le poulpe et l'abeille.
Le jour fatidique approchant, voila que les 2 grands se retrouve plus ou moins souffrants, normal, au raz du sol il y a moins de vent.
Bref je me retrouve à l'avant veille en proie à des incertitudes : le fais je ou le fais je pas. Mais quand on s'est motivé, c'est souvent pire ensuite.
Donc me voila en ce matin du 23 Mars 2013 à attendre l'ouverture du bureau d'accueil. Forcément je suis arrivé à 6h00 pour une ouverture à 6h30.
7h00 le départ est donné. Nous sommes une petite 50ène de cyclos à nous élancer.
Renseignement pris, les cadors ne partent que vers 9h00 pour envoyer du pain. Car les règles sont strictes: Pour réaliser le parcours, il faut mettre au Maximum 13h30, mais la moyenne maximale ne doit pas excéder 30km/h.
Donc nous nous élançons.
A peine 5 km, qu'un tandem Follis crève. On ne le reverra jamais.
La un mec me branche( j'ai un don), est en extase devant le Wolhauser, me demande si le cadre est un haut de gamme, que lui il a un VTT en titane etc, etc …
Au bout de 50 bornes, il était toujours à me causer dans le vide ( c'est pas très académique).
Et là, la délivrance: Dans la côte de la Neuville en Hez, mon câble de dérailleur part en sucette. pour assurer le BRM je l'avais changé mais la gauge du câble (Ø) n'est peut être pas la plus approprié pour les dérailleurs anciens. Bref je dis à pipelette ( je l'ai appelé ainsi) de continuer, que je le rattraperais plus loin au contrôle.
Je replace mon câble, le règle à la va que je te pousse, et d'une cassette à 5 vitesses, je me retrouve avec seulement 4 pignons accessibl.
Pour nos amis rouleurs, toujours avoir sur soi un domino électrique. J'ai positionné le domino sur le câble de dérailleur, au raz de la sortie de câble: La ceinture et les brettelles, plus de risque de glissement.
J'arrive sur le coup des 11h00 à Mondidier. Déjà 70 bornes de fait.
J'ai mal au jambes, j'ai froid au pieds, et le fion qui colle au cuissard.
Mais qu'est ce que je suis venu faire dans cette galère. Merci les grands.
Puis je fais pointer ma carte dans un Snack, je prend un café.
Je demande s'il ont des pâtes ( je rappelle qu'il n'est que 11h00).
Oui c'est prêt. Il me serve une assiette de Penne al pesto d'une taille gigantesque. Je me tape cela, reprend un café et règle l'addition: 2€.
Le café est offert. Il me file une grosse poignée de chocolat noir.
De Mondidier à Marseille en beauvaisie, c'est tout plat dixit le serveur
Je repars après une halte de 30mn, chargé à bloc. Ça va chier sur le trajet.
Déjà pour sortir de Mondidier ( pas de salace les gars) ça grimpe.
La notion de plat en vélo n'est pas la même qu'en voiture. la route est une succession de faux plat montant, faux plat descendant.
Je retrouve une partie des cadors de frépillons qui traine les pieds pour attendre un de leurs potes qui à crevé. Nous avons un léger vent arrière, je les passe à 35/37km à l'heure. Je me dis c'est les pates.
Je prends des photos des plaques de ville, bref le touriste.
Et j'avale les kilomêtres.
Juste après Krevecœur le grand, les frépillonnais me déposent littéralement, suivis par le club de flins. je suis à 30, ils sont à 40 voir 45. Je ne l'ai reverrait plus. je pense qu'il étaient sous la douche quand j'étais à chaumont.
Je continue à rouler solo; j'arrive à Marseille en Beauvaisis et là je retombe sur Pipelette, qui à déjà fait 15 bornes de plus, qui à crevé, que mon vélo est vraiment très beau, que d'habitude etc…
Je veux faire une halte à Marseille mais avec pipellette, pas possible
Par chance on retrouve un autre groupe. Il les branche et je me tire, direction chaumont.
En sortie de Marseille, un très grosse côte.
Un énorme et très long faux plat, une courbe à droite en dévers qui te bouffe tout ton peu d'élan et ensuite grimpette sur 2 bornes.
Je ne découvrirais la fin qu'après.
L'épingle à cheveux m'a cassé les pattes. Je m'arrète.
Pipelette passe devant moi,me dis qu'il faut s'accrocher etc…
Et tout cela en grimpant. S'il parlait moins, il roulerait mieux.
Je me gave de mes derniers abricots secs, une rasade de coca mélangé à mon jus d'orange. 2 ou trois chocolats. Je suis au bord de l'hyper-glicémie.
Je vois un groupe qui sort de marseille.
Je décide de repartir avant. Je démarre pleine côte, découvre que le début n'était que le hors d'œuvre. J'arrive en haut, un peu rincé mais pas trop.
Je file sur chaumont. La route est belle, abritée, légèrement en pente, puis carrément en pente, puis debout sur les freins.
Une courbe à gauche et là, ce que tu vients de descendre sur 5km, tu le remonte en 1.
Les 200 derniers mètres sont dans la veine de la cote de taverny pour les beauvaisian-rider 2012.
Je met pieds à terre. Il faut parfois faire abstraction du quand dirat on.
Le fameux groupe à explosé dans les côte.
Les deux premiers me voyant à pied s'enquièrent de savoir si j'ai un problème. Je rétorque pour le fun que je fais du fractionné.
Je regrimpe sur Wolhorange, les rejoints.
Ils roulent à mon rythme, c'est parfait.Je ne l'ai quitterais plus jusqu'à l'arrivée.
On rejoint pipelette qui tiens le crachoir avec un mec qu'il à trouvé.
Ils mettront 1 quart pour se rendre compte de notre présence. Cela fait ils accélèrent et nous largues.
Une demi heure plus tard, rebellotte, les revoila. Ils se sont perdus, on fait 10 bornes etc…
Ils nous re largue.
On arrive à Chaumont en Vexin.Il est 16h00.
Encore 50 bornes. On pointe dans une boulangerie. Je me prend un croissant aux amendes. J'aurais préféré un Kouig aman pour sa valeur en sucre mais bon.
Arrive pipelette et son pote. Décidément, c'est pas les rois du GPS.
Ils repartent aussitôt.
Avec mes nouveaux amis, on tape le carton 1 quart d'heure puis nous repartons.
Les jambes commence à tirer . J'ai les yeux d'un lapin russe.
Pour les lunettes, une paire pour 2/3heures ne sont pas suffisantes pour une journée.
Bref on repart. Ça fleure bon l'écurie. On roule en moyenne à 30 km.
Après 150 bornes, je me surprend à avoir autant de jus. les 2 mec sont des spécialistes des brevets. Ils connaissent celui ci donc savent ou attaquer, lever le pied.
On rattrape pipelette et son pote juste avant Ivry le temple ( Photo des Beauvaisian-rider devant le poste EDF). Ils veulent porter une attaque mais les cyclos les suivent. Je craque. J'en ai marre. Il reste 25 bornes et j'ai 3 heures devant moi.
Je les laisse partir.
Arrivé en haut de la bosse, ils ont finalement moins d'avance que j'escomptais. De 300 à 400 m d'avance au milieu de la bosse, il n'y a plus qu'une centaine de mètre.
Cela me file un coup de fouet. Je l'ai reprend gentiment .
Je retrouve une nouvelle paires de jambes. J'ai plus mal. je roule Quasiment toujours sur la plaque ( 53 dents).
Entre Amblainville et Chambly, on est à 40km.
Puis arrive Chambly , la ville, les voiture, les scooter.
Le pipelette veux faire un concours de quéquette.
Dans la dernière bosse avant l'arrivée, il veut déborder .
Les cyclos, et moi avec, on passe devant et on lui plante 200/300m sur le dernier KM.
Arrivée à 18h00.
Validation du brevet
une binouze, on refait le trajet, une bimouze.
Pour conclure:
Pour mon premier BRM, je le réalise en 11h00.
J'avais annoncé aux grands que je tablais sur 12h00.
J'ai passé 9h00 sur le vélo pour 206km soit une moyenne de 22,8 km/H
Je me suis aussi lancé , malgré la défection des grands car il tourne autour de Beauvais et donc , ligne directe pour Persant/Beaumont/Mours.
www.bikemap.net/route/2025049
Pipelette à fait 212km pour 206. finalement, il était surtout fort en bouche.
Quelques photos
Il restait encore un "peu" de neige