Post by Munny on Nov 27, 2011 18:43:42 GMT 2
Vous connaissez sans doute mon penchant pour les Lions Verts
Ou plutôt Groene Leeuw.
La Belgique est un petit pays (dixit Leo) et pourtant, 2 marques, 2 équipes, et leurs coureurs vont s'y affronter pendant des années.
Avec des drames qui feraient palir les Atrides.
Aujourd'hui afin d'illustrer ce post sur les Groene Leeuw, j'ai envie de revenir sur cet épisode célèbre connu sous le nom de trahison de Renaix.
Groene Leeuw est issu d'une petite ville (très petite) sur la route de la mer : Deinze.
On la retrouve en compétition de 1940 jusqu'à 1978.
Seule ou associée à un sponsort.
L'autre grand, c'était Flandria. La firme soeur de Supéria. (un peu comme les chaussures de foot Allemandes)
Elle, elle sera active de 59 à 86.
Et pourtant, ce ne sera pas d'elle dont on parlera ici.
N'est-elle pas impliquée dans cet épisode ? Probablement car les coureurs s'échangeaient entre équipes.
Mais avant, quelques beau Groene Leeuw...
Un beau modèle 1977 : www.flickr.com/photos/82651445@N00/sets/72157602353348305/with/1542381371/
Il est étonament métalisé et dans le style avec raccords chromés longue pointes, il se rapproche de mon Samyn.
Vous remarquerez de petits détails très locaux : Les petites attaches brazées qui permettent de se passer de gaine de frein sur le tube horizontal. Je vois cela sur beaucoup de vélos Belges.
Un autre de l'équipe Watneys Groene Leeuw : www.flickr.com/photos/26640300@N07/2603724108/
C'est un 1974, sponsorisé par les bières Watneys.
Watneys est une bière brasée près de chez moi mais elle était destinée au marché Anglais, d'ou ce nom
Même finition, couleurs typiques GL.
Déjà l'autocollant Maes comme le mien et en R531 mais encore avec le badge en bronze.
Et un troisième. www.flickr.com/photos/66974045@N07/6244145438/
Il a du vivre beaucoup d'aventures mais un simple coup d'oeil permet de comprendre l'intérêt.
Il a été récement vendu et n'étant pas à ma taille, j'avais fais suivre cela chez AlainM.
Cependant, il n'était pas gratuit et quand même pas mal de trucs à rectifier dessus.
Mais revenons donc à cette trahison.
En ce temps là, début des années 60, un coureur Belge, Rik Van Looy truste les courses d'un jour.
Il engrenge les classiques, ill accumule les titres de champions du monde.
Je l'ai mis sous une livrée Flandria afin d'établir un des liens.
Sa méthode : on musèle la course. Tous les équipiers au service du seul leader, qui peut s'envoler vers la victoire.
Comme tout ceux qui eurent par la suite la même méthode, on doit se dire qu'il était autoritaire.
D'ou son surnom : Le Kaiser
Et ce Rik là n'est guère partageur.
En plus, il est très rancunier.
(un peu comme Hinault ou Armstrong : chacun à sa place et on obéit)
Cette année là, en 1963, le championat du monde se déroule à Ronse (Renaix). Autant dire dans son jardin.
Or Rik a doublement la mission de gagner.
D'une part, comme il a déjà (seulement) 2 titres de champion du monde, il doit encore égaler son homonyme rival : Rik. Van Steenbergen.
D'autre part en 62, si mes souvenir sont bons, il estimait la victoire volée.
Et il s'entoure de l'équipe Belge qu'il pense dévouée à lui assurer la passe de trois.
Dévouée ?
Pas sur !
La dedans, 2 membres de l'équipe Groene Leeuw.
Gilbert Desmet : www.cyclisme-roltiss-over.com/photo-1864350-Gilbert-Desmet_jpg.html
Et surtout Benoni Beheyt
Ces deux là avaient visiblement une histoire de prime non partagée à peler avec le Rik.
Sans compter le très trouble Albert De Kimpe, le directeur sportif de Groene Leeuw.
(Alain, on nous a raconté à la crypte l'anecdote que le Mr était interdit sur les champs de course car il dopait trop les chevaux. Mais en semaine, il était directeur sportif)
Et donc l'Albert qui donne ses instructions spéciales à ses 2 coureurs et puis est allé parier sur Beheyt...
La suite en images :
Who'll be the winner ?
Les dernières secondes sont explicites.
Beheyt, prétendument épuisé ,reste derrière le leader.
Desmet est chargé de lancer le sprint.
Il part de très loin, obligeant Van Looy de revenir avec plein d'efforts.
Celui-ci sent le piège.
Il part en travers de la route pour bloquer le passage
Beheyt l'écarte, le pousse et gagne d'un rien...
Après cela c'est la haine qui l'emporte.
Rik lachera tous ses équipiers sur Beheyt qui finira par arrèter sa carrière à 25 ans, empèché de rien gagner.
Ou plutôt Groene Leeuw.
La Belgique est un petit pays (dixit Leo) et pourtant, 2 marques, 2 équipes, et leurs coureurs vont s'y affronter pendant des années.
Avec des drames qui feraient palir les Atrides.
Aujourd'hui afin d'illustrer ce post sur les Groene Leeuw, j'ai envie de revenir sur cet épisode célèbre connu sous le nom de trahison de Renaix.
Groene Leeuw est issu d'une petite ville (très petite) sur la route de la mer : Deinze.
On la retrouve en compétition de 1940 jusqu'à 1978.
Seule ou associée à un sponsort.
L'autre grand, c'était Flandria. La firme soeur de Supéria. (un peu comme les chaussures de foot Allemandes)
Elle, elle sera active de 59 à 86.
Et pourtant, ce ne sera pas d'elle dont on parlera ici.
N'est-elle pas impliquée dans cet épisode ? Probablement car les coureurs s'échangeaient entre équipes.
Mais avant, quelques beau Groene Leeuw...
Un beau modèle 1977 : www.flickr.com/photos/82651445@N00/sets/72157602353348305/with/1542381371/
Il est étonament métalisé et dans le style avec raccords chromés longue pointes, il se rapproche de mon Samyn.
Vous remarquerez de petits détails très locaux : Les petites attaches brazées qui permettent de se passer de gaine de frein sur le tube horizontal. Je vois cela sur beaucoup de vélos Belges.
Un autre de l'équipe Watneys Groene Leeuw : www.flickr.com/photos/26640300@N07/2603724108/
C'est un 1974, sponsorisé par les bières Watneys.
Watneys est une bière brasée près de chez moi mais elle était destinée au marché Anglais, d'ou ce nom
Même finition, couleurs typiques GL.
Déjà l'autocollant Maes comme le mien et en R531 mais encore avec le badge en bronze.
Et un troisième. www.flickr.com/photos/66974045@N07/6244145438/
Il a du vivre beaucoup d'aventures mais un simple coup d'oeil permet de comprendre l'intérêt.
Il a été récement vendu et n'étant pas à ma taille, j'avais fais suivre cela chez AlainM.
Cependant, il n'était pas gratuit et quand même pas mal de trucs à rectifier dessus.
Mais revenons donc à cette trahison.
En ce temps là, début des années 60, un coureur Belge, Rik Van Looy truste les courses d'un jour.
Il engrenge les classiques, ill accumule les titres de champions du monde.
Je l'ai mis sous une livrée Flandria afin d'établir un des liens.
Sa méthode : on musèle la course. Tous les équipiers au service du seul leader, qui peut s'envoler vers la victoire.
Comme tout ceux qui eurent par la suite la même méthode, on doit se dire qu'il était autoritaire.
D'ou son surnom : Le Kaiser
Et ce Rik là n'est guère partageur.
En plus, il est très rancunier.
(un peu comme Hinault ou Armstrong : chacun à sa place et on obéit)
Cette année là, en 1963, le championat du monde se déroule à Ronse (Renaix). Autant dire dans son jardin.
Or Rik a doublement la mission de gagner.
D'une part, comme il a déjà (seulement) 2 titres de champion du monde, il doit encore égaler son homonyme rival : Rik. Van Steenbergen.
D'autre part en 62, si mes souvenir sont bons, il estimait la victoire volée.
Et il s'entoure de l'équipe Belge qu'il pense dévouée à lui assurer la passe de trois.
Dévouée ?
Pas sur !
La dedans, 2 membres de l'équipe Groene Leeuw.
Gilbert Desmet : www.cyclisme-roltiss-over.com/photo-1864350-Gilbert-Desmet_jpg.html
Et surtout Benoni Beheyt
Ces deux là avaient visiblement une histoire de prime non partagée à peler avec le Rik.
Sans compter le très trouble Albert De Kimpe, le directeur sportif de Groene Leeuw.
(Alain, on nous a raconté à la crypte l'anecdote que le Mr était interdit sur les champs de course car il dopait trop les chevaux. Mais en semaine, il était directeur sportif)
Et donc l'Albert qui donne ses instructions spéciales à ses 2 coureurs et puis est allé parier sur Beheyt...
La suite en images :
Who'll be the winner ?
Les dernières secondes sont explicites.
Beheyt, prétendument épuisé ,reste derrière le leader.
Desmet est chargé de lancer le sprint.
Il part de très loin, obligeant Van Looy de revenir avec plein d'efforts.
Celui-ci sent le piège.
Il part en travers de la route pour bloquer le passage
Beheyt l'écarte, le pousse et gagne d'un rien...
Après cela c'est la haine qui l'emporte.
Rik lachera tous ses équipiers sur Beheyt qui finira par arrèter sa carrière à 25 ans, empèché de rien gagner.