Nous nous acheminons à grands pas vers le fin du reportage, raison de plus pour faire durer le plaisir ;D
Présentation d'une des particularités techniques qui ont émaillé l'histoire de la bicyclette et qui est présent sur la mienne à moi.
J'ai nommé le système Helicomatic par Maillard.
Comme d'hab pour tout ce qui touche les vélos français, on trouve de la documentation... en anglais :
www.yellowjersey.org/helico.htmlwww.sheldonbrown.com/velos.htmlCelles et ceux qui démontent régulièrement ou de temps en temps des roues libres, comprendront aisément l'intérêt du système.
C'est d'origine sur le vélo, je le laisse pour faire les photos mais c'est vraiment pas sûr que les choses demeurent en l'état.
Etant donné le manque d'optimisation du système décrit par feu Sheldon, plus le fait qu'en mouvement la roue libre monte et descende, ne présage rien de bon quant à son maintient en place.
Donc l'intérêt du truc réside dans la relative facilité avec laquelle ça se démonte.
Une petite clef facilement transportable et qui sert aussi de décapsuleur, et un écrou à desserrer et hop plus de roue libre.
Heureusement qu'elle ne prend pas de place cette clef, car il paraîtrait que ça se dessert continuellement et qu'il vaut mieux regarder souvent pour pas risquer de rouler sans écrou.
Ceci étant, reprise du fil du remontage par celui des freins (ça peut servir). Tout ça se passe sans encombres, passage des gaines, des câbles dans celles-ci, ajustement, recul pour voir si ça fait joli, jusqu'à ce que... j'accroche ma manche sur la butée de gaine coulissante de l'étrier avant et que ce que je crois être un cache plastique choit.
Je pars à la recherche du fugitif pour finalement me rendre compte que c'est en fait une pièce qui a cassé.
Pas tellement étonnant quand on voit ce qu'il reste de métal après perçage.
Le système pour écarter les mâchoires pour permettre de retirer la roue en lui-même est pas mal fait, mais il manque un peu de matière.
Les freins Weinmann ne m'avaient pas laissé un grand souvenir d'efficacité et facilité de réglage du temps où je les utilisaient couramment, s'y ajoute leur relative fragilité.
Concernant les réglages, ou tout du moins le centrage sur la roue des étriers, j'ai bien progressé par rapport à l'époque de mon insouciante jeunesse, par l'utilisation de l'outillage adapté. Cette clef "allen" à l'empreinte femelle rend les choses beaucoup plus simple.
Bon les étriers sont bien centrés, il ne restera plus qu'à revoir le voile de la roue arrière qui n'a pas eu droit à sa révision, contrairement à son homologue de l'avant.
En attendant de retrouver la pièce cassée, ça commence à prendre forme.
Il nous restait à accomplir quelques menus travaux, dont une pièce de l'étrier avant Weinmann 605 à changer. Pas de stock personnel dans cette référence, d'où recherche sur une site d'annonce qui commence par "bon" et finit par "coin" pour dénicher une paire incomplète mais où la pièce convoitée est bien présente.
L'alternative aurait été de passer en Carrera 400 de la même marque (ce qui arrivera peut être dans un futur proche) mais l'heure est au respect de la configuration d'origine.
Ceci nous permet de passer à la suite, la reprise du léger voile de la roue arrière qui a l'outrecuidance de venir lécher les patins pourtant parfaitement centrés selon les règles de l'art.
Pour mener à bien cette mission, comme d'habitude un peu d'outillage est nécessaire. Cette configuration légère, aisément transportable, n'en est pas moins efficace.
Les clefs à rayons sont en surnombre, une seule est nécessaire (couleur verte 3,30 mm).
On enlève le boyau et on met la roue sur le centreur. On approche les "palpeurs" le long de la jante et on fait tourner doucement pour voir à quel endroit la jante vient frotter.
Là ça frotte à gauche...
Tandis qu'à droite il y a un espace.
La jante est trop à gauche, il faut la ramener à droite (n'y voyez pas de métaphore avec un quelconque clivage idéologique). Un léger serrage sur le rayon venant de droite placé face au déplacement, plus un ajustement sur les deux autres de part et d'autre du même côté et les choses rentrent dans l'ordre.
Application à reporter sur toute autre anomalie de centrage, sans chercher à traquer l'infinitésimal, bouffeur de temps. On obtient ainsi une roue qui tourne rond. Pas de tensiomètre à disposition avec ce matériel de campagne, on se contente de "masser" pour éliminer les tensions résiduelles et de faire sonner les rayons à la main, à l'ancienne.
Vient ensuite le moment de remettre le boyau en place. Mais pourquoi est-ce de moins en moins utilisé?
Paske des fois faut enlever la colle!!!
Ayai, c'est fini (enfin presque, il reste toujours à faire) :
Infos pratiques :
- BDP : 35X100, filetage inversé côté pédalier donc pas Suisse
- TDS : 26,4
- JDD : 25X100
Taille 54 x 54 --> avenir incertain
Poids 9,50 kg
Équipements :
- Pédalier STRONGLIGHT 104 Bis
- Dérailleurs leviers SIMPLEX
- Chaîne SRAM
- Cintre CTA
- Potence 80 mm
- Jeu de direction Lightrace
- Leviers frein SPIDEL
- Etriers frein WEINMANN 605
- Selle TURBO Triathlon (non origine devrait être ITALIA CX)
- Tige de Selle JPR 26,4 mm
- Vis de serrage de tige de selle SIMPLEX