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Post by Romuald on Jun 25, 2012 20:51:40 GMT 2
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Post by Munny on Jun 25, 2012 21:44:03 GMT 2
Le premier est un Kessels Identique au mien.
Et comme le dirait Le Begue, appartenant à Merckx, faut le prouver avec un certificat d'époque de ....
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Post by Munny on Jun 25, 2012 21:47:23 GMT 2
l'Heliette et le Stella (artois), c'est quoi les moyeux ?
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Post by Romuald on Jun 25, 2012 22:12:59 GMT 2
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Post by Romuald on Jun 25, 2012 22:15:07 GMT 2
Je vais pouvoir vérifier sur photos si Raymond utilisait un Stronglight 93 en 1965
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Post by Romuald on Jun 25, 2012 23:23:47 GMT 2
La suite... En préambule il faut préciser qu'autant le samedi avait été quasiment de saison, la météo n'apparaissait pas aussi idéale pour le lendemain, le jour où on devait (accessoirement) rouler à bicyclette. Allait-il cailler et flotter, ou juste l'un ou l'autre? Donc 3/4 pour ma pomme, évite aussi bien les coups de soleil que les coups de froid. En haut des manchettes et un coupe-vent un peu étanche dans la musette au cazou. Cette année (et oui, nous y étions déjà l'année dernière) nous sommes beaucoup plus détendus : l'heure de départ est plus tardive et j'ai repérer l'itinéraire pour éviter les déviations spéciales "fête du vélo" qui te balancent au beau milieu de la cambrousse et te laisse te démerder pour retrouver le bon ch'min. Allez, encore une godasse et c'est bon. A propos de celles-ci, je pensais réitérer ma config de l'année dernière avec cale clouées. J'ai pas pu car les cales étaient trop reculées et je m'en suis aperçu l'avant veille. Trop tard, donc sans cale cette année et ça marche bien aussi. D'autant plus qu'avec toutes les visites "touristiques" de caves (vides) pouvoir marcher quasi normalement est un atout non négligeable. Nous arrivons au moment où le départ du 100 km est annoncé. Rien de trop niveau température, ciel uniformément gris et on se rend mieux compte de ce que voulait dire 30km/h de vent sur la carte météo. C'est bien la balade que j'ai choisi, mais pas ma compagne qui doit faire le petit parcours. Nous partons en queue de peloton pour pas gêner les athlètes de haut niveau qui sont venus en découdre. Cette année l'itinéraire suit la Loire au plus bas et le jeu consiste à remonter sur la falaise, en redescendre, y remonter... au gré des divers monuments qui figurent en bonne place sur les guides touristiques. Ce ne sont pas les Alpes, mais ça fait déjà un tri sévère parmi les cyclistes occasionnels, celles et ceux qui cultivent le look, etc. Bon an, mal an nous finissons par arriver à Montsoreau peu avant midi pour déjeuner. Les spécialités locales de l'année précédente (rillaud, coup de rouge) ont fait place à un menu traiteur sur son plateau de cantine mais quand on ne veut pas de bidoche, même combat : YA pas! Bon c'est pas le tout mais on est pas venu pour amuser la galerie, on doit aller à Doué la Fontaine et même sans faire de détour, c'est pas la porte à côté. D'autant que la galanterie suggère de ne point trop faire languir sa moitié à l'arrivée et donc de remettre le cap au plus tôt sur Saumur après avoir viré à la bouée.
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Post by Romuald on Jun 26, 2012 12:05:11 GMT 2
Avant de poursuivre, petit retour en arrière sur l'édition 2011. Le château de Parnay, ancienne propriété d'un vigneron emblématique du Saumurois, Antoine Cristal dont l'inventivité a permis de développer une création unique, le Clos d'entre les Murs : closdesmurs-cristal.com/mursvigne.htmlLe pied au Nord à la fraicheur et l'humidité et les fruits au Sud avec restitution de la chaleur emmagasinée par le mur. Cette année nous sommes passé à proximité et seuls les ceusses qui savaient ont remarqué, car aucune signalisation ni information. L'autre particularité des lieux résidait dans le château et son célèbre Magnolia, encore présent en 2011. closdesmurs-cristal.com/Mais cette année le Magnolia, las, gisait au sol débité en tronçons. Vu également l'année dernière au château de Parnay, ce vélo rouge et bleu à double plaquette de fourche, cadré par Bernard Carré : i40.servimg.com/u/f40/09/00/90/77/pict0822.jpg [/img] Pour refermer la parenthèse, on notera que les conditions météorologiques étaient guère favorables l'an passé : (Image brute, non retouchée au niveau des balances de couleur ).
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Post by manuche on Jun 26, 2012 13:54:45 GMT 2
Sympa les photos, le "village" c'est pas Angers ? Je connais pas trop la région et c'est la seule vile que j'ai un peu visité (j'ai vu les fameuses tapisseries de l'Apocalypse) ; je reconnais pas. La Loire c'est un très beau fleuve, apprécié des photographes et des peintres.
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Post by Romuald on Jun 26, 2012 14:48:51 GMT 2
Non ce n'est pas Angers, mais Saumur. La mise en jambes est effectuée, le frugal repas garanti 100% sans protide et apport glucidique plus que moyen est avalé, il est plus que temps d'attaquer enfin ce pourquoi je suis venu : ROULER!!! Après avoir quitté le château de Diane de Méridort (Françoise de Maridor dans la vraie vie), fr.wikipedia.org/wiki/Montsoreaufr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Chambessortie de Montsoreau asphyxiée par la Vintage+fête du vélo+Loire à Vélo+tourisme habituel+camping car... pour retrouver les petites rues de Rest. www.ville-montsoreau.fr/version/fr/decouvrir_village_saint-pierre-de-rest.htmlPetites rues qui mènent sur le chemin en direction de l'Abbaye Royale de Fontevraud fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Fontevraudet accessoirement à Fontevraud tout court où passe la randonnée du jour. Dès la sortie de Montsoreau, le vent de face fait son apparition dès que la route n'est plus encaissée et de ce fait protégée. Ca monte de surcroît et dès ce moment je me dis en mon fort intérieur qu'il vaut mieux que je calme le jeu et que j'en garde sous la pédale plutôt que de finir à la ramasse. Impression confirmée moins d'un kilomètre plus tard quand je dépasse un cycliste à l'arrêt en lui demandant s'il a un soucis mécanique. Que nenni, c'est le physique qui coince! Je poursuis l'itinéraire en me reposant totalement sur le fléchage qui est très bien fait et très prévenant, signalant à l'avance les changements de direction et les descentes marquées, qui sont souvent suivies par des virages à 45° bien sablonneux ou gravillonneux. Ruelles pittoresques invariablement bordées de maisons en tuffeau, la pierre calcaire du pays qui une fois extraite a laisser sa place aux fameuses caves dont toute la région est truffée, des raidillons qui surgissent à l'improviste, et nous nous retrouvons en périphérie de Fontevraud en direction de Brezé. Je dis nous car j'ai rejoins un groupe de cycliste qui cherchait son chemin et que j'ai envoyé directement sur une fausse route, rattrapant le bon chemin quelques centaines de mètre plus tard par l'intermédiaire d'un giratoire pas tellement vintage. A ce moment surgit un cycliste solitaire venant de la bonne direction et celui-ci filant un train correct, nous nous retrouvons en duo étant donné que pour changer ça monte notablement. Dès le début je suis intrigué par l'allure générale de la machine qui dégage un aspect racé indéniable. De plus, l'homme et la machine forment un ensemble harmonieux de par la fluidité de leur déplacement. J'observe le passage du câble de frein arrière à travers le tube de selle, les Mafac cantilever sur leurs tasseaux brasés, les fins garde-boues, la teinte argentée très discrète. Tout ceci renforce mon sentiment d'être en présence d'une machine d'exception. Je me porte à hauteur de l'homme et engage la conversation. J'apprends que ce sujet de sa très Gracieuse Majesté à fait le déplacement depuis Paris la semaine précédente avec un temps épouvantable. J'imagine aisément vu que nous avons eu le même. De plus, son câble de dérailleur arrière est cassé et il est donc en singlespeed. Enfin presque, car le dérailleur de plateau fonctionne. Malheureusement, il n'a pas trouvé de câble de rechange à la brocante alors qu'il semble avoir fait des affaires sur des moyeux réputés. Je ne me suis quant à moi pas trop attardé à la brocante car les finances sont ce qu'elles sont et la période faste est l'ouverture ou même avant l'ouverture et nous sommes arrivés en fin d'après-midi. Partageant une cadence similaire, un même engouement pour les descentes que nous dévalons l'un et l'autre dans un parfait silence sur sifflement d'air, devisant de quelques productions hexagonales comme Herse ou Singer, nous arrivons vite à Brézé sans véritablement nous en rendre compte.
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Post by Munny on Jun 26, 2012 21:31:38 GMT 2
Et Peugeot jusqu'au chaussettes : bravo
La suite demain ?
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Post by Romuald on Jun 26, 2012 21:51:08 GMT 2
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Post by indianajns on Jun 26, 2012 22:07:25 GMT 2
Vu a saumur et capturé par La pieuvre Le wolhauser de Gerard Norce. Et celui ci est le vrai. Gerard était avec. Le vélo à été refait, et comme dirait le bègue: Le cartouche n'est pas d'origine…
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Post by alainm on Jun 26, 2012 23:28:45 GMT 2
Un lyonnais, non? Reyhand? Charrel? on devine la fin de Routens mais je peine à y croire...
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Post by Romuald on Jun 26, 2012 23:50:36 GMT 2
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Post by Romuald on Jun 27, 2012 15:48:20 GMT 2
Brézé disions-nous. L'histoire de cette petite citée du Montreuillais a toujours été inséparable de celle de son château, dont la présence est attestée depuis le XIe siècle. Reconstruit au XVIe et presque entièrement restauré au XIXe. Profondes de douze mètres, les douves creusées dans le tuffeau donnent accès à des caves troglodytiques qui abritèrent autrefois un fournil et des nombreuses dépendances susceptibles d'accueillir pas moins de cinq cents hommes avec femmes, enfants et montures. Ce casernement souterrain fut occupé pendant un an, en 1654, par les troupes royales destinées à prévenir un éventuel réveil de la Fronde. Louis II de Bourbon, surnommé le Grand Condé, l'un des principaux instigateurs de la révolte des nobles était alors seigneur de Brézé après son mariage avec Claire-Clémence de Maillé, tandis que sa sœur, la duchesse de Longueville, autre fondeuse de renom, résidait non loin de là, dans son château de Montreuil-Bellay. La rénovation du XIXe, dans le style néo-gothique, est due à l'architecte René Hodé. www.chateaudebreze.com/fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Br%C3%A9z%C3%A9fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Hod%C3%A9Donc le ravitaillement était caché dans dédale de galeries et de dépendances communiquant les unes avec les autres et vice versa, qu'il a fallu débusquer pour boire un verre d'eau, avaler une compote et ressortir avant de se refroidir. Il règne la température constante de 12 °C été comme hivers dans ces cavités, c'est bien pour le vin, moins pour les humains car propice à chopper la crève si la différence de température est trop importante avec l'extérieur.
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