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Post by filoo on Nov 5, 2017 20:33:05 GMT 2
Petit catalogue des variétés de pédales PIEL, rassemblées sur ce post ou glanées sur les divers sites marchands. Les types de percement des scies (qui curieusement n’ont pas de dents) sont le seul critère de classement Du plus sommaire (2 petits trous chez Yom) au plus sophistiqué (les tringles à rideaux, version kitch) Donc, sans tenir compte de la présence ou non du marquage Cégédur ou de l’arrondi des entretoises. (petit trou oblong)(grand trou oblong)(une pistification, sans doute bricolée, du type précédent)(version "standard" ? - fidèle au dessin de l'encart publicitaire)(l'innovation du concours Lépine, croquée par Rebour, mais jamais vue pour de vrai)... À COMPLÉTER ?? J’ajoute cette notice, accompagnant 1 paire de PIel vendue par Bobbybernard sur ibeeeh, que j’ai tenté de décrypter en partie, et qui pourra peut-être aider ceux qui s’apprêtent à rouler avec ces engins, ou qui tentent de les démonter … Malheureusement, je n’arrive pas à bien lire la fin. Ne faut-il pas démonter ces pédales avec l’axe bloqué sur les manivelles ? Pour huiler tous les 1500km, ou pour extraire les bagues et le cylindre, sans endommager les filetages ? Edit: Je me demande s'il ne s'agit pas d'introduire l'huile par les trous de vis aux extrémités des entretoises. Donc en démontant juste 1 flasque, et non les pédales entièrement, qui sont censées être à bain d'huile - donc a priori étanches (j'ai déjà lu qu'elles avaient tendance à fuir par fortes chaleurs !) Ces trous ne communiquent-ils pas avec les logements du cylindre dans les entretoises ? Ce qui permettrait de les huiler par l'extérieur, et rendrait l'opération démontage superflue, contrairement à ce que j'envisageais plus haut ?
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Post by bduc61 on Nov 5, 2017 22:38:13 GMT 2
bon , avec tes paperasses et mon démontage, je pense qu on a la solution ! en fait , la partie externe de la pedale ' sur la quelle on fixe le cote externe des cages est non seulement fileté de coté de la cage mais aussi creux jusqu'au bout ! donc communique avec le corps ou se trove l axe bagué. je pense que la methode est donc de demonter les deux vis externes des cages et huiler ( avec de la fine) ! Donc je pense qu'il n'est pas necessaire de tout demonter pour huiler ( en revanche pour nettoyer - difficile de ne pas le faire - mais je ne vais pas essayer de demonter l ecrou quand meme Du cote interne ce n'est pas creux jusqu'au bout edit - on a ecrit en meme temps ! ton intuition etait la bonne
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Post by filoo on Nov 5, 2017 22:41:50 GMT 2
On a eu la même intuition simultanément !
J'ai édité mon message, au niveau des commentaires sous ma tentative de décryptage, au moment où tu rédigeais le tien.
Donc tu confirmes que ce sont des pédales à ne surtout pas démonter !
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Post by bduc61 on Nov 5, 2017 22:51:29 GMT 2
On a eu la même intuition simultanément ! J'ai édité mon message, au niveau des commentaires sous ma tentative de décryptage, au moment où tu rédigeais le tien. Donc tu confirmes que ce sont des pédales à ne surtout pas démonter ! si elles sont tres sales et tournent mal - difficile de ne pas demonter la flasque externe ! mais il faut y aller delicatement - elle est bien ajustee tapoter delicatement de chaque cote vers l 'exterieur pour la faire glisser petit a petit ( apres avoir demonté les cages) j espere que je n aurais pas de mal a tout remettre !
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Post by notchphile on Nov 9, 2017 20:50:02 GMT 2
J'ai plusieurs paires de pédales PIEL dont celles équipées de la notice. je vous posterai le texte si vous le désirez.
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Post by filoo on Nov 9, 2017 22:40:45 GMT 2
Ben oui, avec plaisir ! Cela sera toujours plus clair que mes tentatives approximatives de transcription
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Post by notchphile on Nov 19, 2017 16:33:26 GMT 2
Voici donc le texte figurant sur la notice :
Pédale P.I.E.L Métal AU4G
Axe incassable superfini à réserve de lubrifiant et filetage rigoureusement concentrique. Flasques remplaçables offrant le maximum de sécurité dans les virages et le minimum de fatigue pour la cheville.
Notez bien : Quelques centièmes de jeu sont nécessaires au meilleur rendement. Bloquer énergiquement sur la manivelle avec une clé plate de 17m/m et vérifier les premiers 50 kilomètres. Dix gouttes d'huile très épaisse tous les 1500 km par l'une des deux vis fixant les flasques extérieurement à la manivelle. Bien bloquer.
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Post by filoo on Nov 20, 2017 2:39:54 GMT 2
Merci. Je suis rassuré quant à ma vue ! Bien noté pour l'huile: Très épaisse
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Post by filoo on Feb 11, 2018 3:05:45 GMT 2
Louis Léon Joseph MASSAL a déposé plusieurs brevets dans le domaine de la bicyclette, de la mécanique et de la serrurerie. Il a perfectionné des injecteurs pour 'Le Moteur Moderne SARL' à Sèvres, alors qu’il résidait à Boulogne au début des années 60 (société aujourd’hui basée à Palaiseau et filiale du groupe autrichien AVL). Dans la foulée, il a développé des systèmes de fermeture de portes/portières pour la SERT (Société d’Études et de Recherches Techniques) basée à Levallois-Perret, alors qu’il résidait à Nice (rudement pratiques ces demandes de brevets à l’étranger -notamment Allemagne et US- pour avoir des indications de localisation bien plus précises que sur les brevets français …). Juste avant cela, dans les années 50, il résidait alternativement dans le département de la Seine, à Puteaux, et celui du Territoire de Belfort, plus précisément à Giromagny… Tiens donc ! Il est alors en plein dans sa période « bicyclette », au cours de laquelle il invente un concept de pédale légère à bain d’huile: La fameuse pédale PIEL. Plusieurs brevets suivront, apportant variantes et améliorations au concept de base. Jusqu’au brevet ultime, déposé par Madame MASSAL (née Marie RISPE, domiciliée dans le TdB), portant sur la combinaison de flasques à glissières sur les pédales et de cales-pieds sous les chaussures: Ni plus ni moins que l’invention d’une "proto-pédale automatique" ! Entretemps, LLJM a inventé et breveté un "moyeu à broche pour roue de bicyclette et applications analogues", dont le brevet en Allemagne est demandé par 1 certain Antoine MANZONI, lui-même résidant à Giromagny et auteur de plusieurs brevets pour des inventions et applications dans le domaine des tissages et filatures... Serait-il le AM de la mystérieuse SECAM !? Brevet initial - Déposé en aout 1948 - par LLJ MASSALPédale à axe creux auto-lubrifié grâce à un bain d’huile rendu hermétique par serrage d’un rondelle plastique disposée en fond de gorge d’une des barrettes d’assemblage à l’extrémité extérieure du corps de pédale. Pas d’orifice prévu pour renouveler le lubrifiant. Démontage et nettoyage de la pédale à effectuer tous les 10.000 km. Brevet additif N°1 - Déposé en février 1949 - par LLJ MASSALIntégration au brevet initial de diverses possibilités de maintien et de lubrification de l’axe à l’intérieur du manchon: bagues, coussinets, roulements à billes ou aiguilles …etc. Toujours pas d’orifice prévu pour le renouvellement du lubrifiant. Brevet additif N°2 - Déposé en mai 1949 - par LLJ MASSALDifférents systèmes d’axe creux servant de réservoir de lubrifiant, avec bouchon de feutre-diffuseur obturant l’extrémité à l’intérieur du manchon, équipé de roulements à aiguilles ou de roulements à billes. Toujours pas d’orifice. Brevet « récapitulatif » - Déposé en octobre 1949 - par LLJ MASSALLes modifications essentielles concernent la forme du manchon, qui comporte 2 bossages permettant d’intégrer 1 roulement à aiguilles et 1 bague de blocage, et le design des flasques (important pour le brevet final) qui adoptent un profil en U, au détriment des lames de couteau du design initial. Les barrettes et le manchon sont maintenant monobloc, avec 1 recherche d’économie de matière et l’inclinaison des barrettes extérieures contrariant tout espoir de pouvoir y créer 1 orifice de graissage, au niveau des roulements ! Brevet « final » de la série - Déposé en janvier 1951 (à 16h16) - par Mme MASSAL, née Marie RISPECombinaison de flasques à profil U et glissières permettant l’emboîtement et le dégagement rapide de plaques spéciales de cale-pieds à fixer sous les chaussures. Les 2 fentes servaient à placer une courroie serrant la cale sous la chaussure pour éviter l’arrachement, en configuration 'course'. À ce propos, le texte du brevet précise: « Dans l’exemple représenté, les flasques 3 et 4 sont de type employés pour les courses sur piste. Un type plus long de barrette (non représenté) est prévu pour les courses sur route. » Il n’y est fait aucune mention de barrettes pour randonneurs, ni pour cyclotouristes … Pour être complet (oui je sais c’est déjà longuet), je dois remercier Steph-de-Cognac, bien connu pour son addiction aux pistes, qui m’a mis sur la piste (c’est le cas de le dire) des brevets MASSAL, en publiant sur son site L'Atelier Vélo un article paru dans Le Cycliste en octobre 1951. Je le reproduis ici intégralement, avec mes remerciements et mes encouragements pour le chef d'Atelier !
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Post by Munny on Feb 11, 2018 10:28:28 GMT 2
« Le moteur moderne » Je pense avoir quelques trucs la dessus Rien à voir avec tes pétales mais qui permettent de comprendre le niveau Je dois vérifier
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Post by bduc61 on Feb 11, 2018 16:51:02 GMT 2
Une fois de plus j'admire l'enquête et son resultat. Et Roger n'a fait que prendre la suite de Marcel ! encore du marketing pour vendre au chaland ....
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Post by retrotendo on Feb 25, 2018 17:34:21 GMT 2
Filoo, mille mercis pour ton boulot. Tes postes (et ce forum) sont parmi les plus utliles que j'ai rencontrés sur le net. Je te tire mon chapeau de prendre le temps de faire ca.
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Post by filoo on Feb 27, 2018 0:05:16 GMT 2
C'est gentil et encourageant, et ça me touche. Merci !
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Post by filoo on Apr 9, 2018 2:06:57 GMT 2
Allez, une dernière pédale Piel à rajouter sur la pile ! La toute dernière peut-être, dérivée de la Tank ou de la Phillips ? Pas de date sur cette planche de Rebour issue d’un LE CYCLISTE (merci Kick-my-pan on Flickr), peut-être 1951 d’après la date du brevet du moyeu à broche SECAM. Le corps de pédale a évolué avec des barrettes intérieures cylindriques, fondues avec le bossage, et une barrette extérieure de type plaque rapportée. Je ne saisis pas trop l'intérêt de l’inversion des courbures, entre les 2 flasques, sur le dessin de Rebour. À moins qu’il n’ait voulu montrer sur 1 même dessin leur possible réversibilité ? Représenté sur la même planche, le moyeu à broche SECAM, dont le brevet est déposé en France par MASSAL en 49 - publié en 51 - dont la version allemande fait apparaître le fameux Antoine MANZONI de Giromagny. (Extrait du brevet allemand)(Extraits du brevet français)L’originalité de ce moyeu serait son système d’encliquetage "élastique" à pression latérale, et aussi de ce que je vois sur les dessins du brevet (mais cela a disparu sur ceux de Rebour), l'accrochage des rayons (à tête non coudée) sur les faces internes cônifiées des 2 flasques. Bruno, dans ta collec de moyeux, tu n’es jamais tombé sur ce bidule d‘horlogerie franc-comtoise ? En tous cas, la SECAM commence bel et bien à ressembler de + en + à 1 entreprise sérieusement (entièrement ?) vouée aux rouages et roulements pour cycles Snirrrrrfffff, mon histoire farfelue d’un Germain Lambert touche-à-tout inspiré et fabricant occasionnel de joujoux bijoux pour cycles, tourne court ...
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Post by Munny on Apr 9, 2018 11:30:10 GMT 2
Il y une différence entre le moyeu illustré par Rebour et celui présenté dans le brevet de 1952 qui me fait penser que l'illustration Rebour est postérieure.
Ce moyeu en brevet possède le germe de sa désuétude: Les rayons spéciaux nécessaires
Donc selon moi, il faut dater par rapport aux autres composents illustrés
Les pattes Simplex Le moyeu Perry (je suis sur d'avoir ce genre de moyeu mais probablement dans d'autre marque que Perry. Il y a toujours un code de date) Etc...
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