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Post by Munny on Jun 27, 2012 21:03:33 GMT 2
Dans le jardin de ma grand mère, poussaient 2 magnolias.
Un mauve qui restait petit et un blanc bien moins grand que celui là mais dans lequel j'adorais grimper.
Et puis un jour il a été envahi de cochenille. Pour le sauver, il a fallu quasi tout couper. Heureusement après quelques années, il a repoussé
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Post by Romuald on Jun 28, 2012 14:22:58 GMT 2
Brézé toujours, car il y avait aussi du patrimoine autre que les vieilles pierres. Différent de www.classicrendezvous.com/weekend/Vampire.htm mais soo british. www.classiclightweights.co.uk/Paris.htmlUn Paris : www.theoldbicycleshowroom.co.uk/c1948-paris-galibier-racing-bicycle-1895-p.aspAu moment où nous quittons le château, je sais que mon coéquipier va rallier Saumur au plus court et se rabattre sur le parcours de 50 km. Nous passons à pleine vitesse devant la bifurcation, c'est en descente. Je lui signale qu'il part sur le 100 km. J'ai moi-même eu un moment de flottement à l’embranchement, la pensée d'avoir vent de dos était bien confortable. Mais on ne se refait pas, t'es venu pour en chier, alors pédale et tais-toi. Vent de face, environnement pas forcément très captivant, pas d’instinct grégaire donc progression solitaire et légère baisse de moral. De plus la musette comme espace de rangement est une fausse bonne idée. Comment cultiver en même temps le côté apparence et le côté pratique? Il fallait bien emmener le livre de route des fois qu'on loupe une flèche. L'appareil photo car c'est avant tout du tourisme, les outils, qui finalement ont été oubliés et le fameux coupe-vent qui n'a pas servi. Mais ce fatras alourdi la frêle musette qui ne demande qu'à effectuer une rotation autour du buste pour se caler dans la position la plus gênante. Il faut de ce fait constamment la repositionner. La parfaite maniabilité et stabilité de mon vélo permettent d'effectuer cette manœuvre aisément mais la fréquence rapprochée des interventions altère peu à peu l'intégrité de la sangle. Va-t-elle tenir jusqu'au bout ou va-t-il falloir à un moment rebrousser chemin pour collecter un épandage d'effets personnels? Perdu dans ces considérations de haute tenue, je ne me suis pas aperçu que j'avais été rejoins par un groupe de cyclistes. Je n'aime pas les groupes, car comme disait je ne sais plus qui " à partir de deux, on devient un bande de c...". En l’occurrence, je me retrouve dans l'ambiance "Critérium" je coupe à gauche sans regarder ce qui vient sur le côté, etc. mais le côté bénéfique est que je ne pense plus à la musette. Je recolle sans effort le groupe et arrive deux kilomètres après en leur compagnie à l'entrée des caves cathédrales des Perrières à Doué-la-Fontaine. www.ville-douelafontaine.fr/perrieres/indexcircuit.htm
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Post by alainm on Jun 28, 2012 18:28:37 GMT 2
Dis-donc, à ce rythme, tu vas nous tenir jusqu'au 15 aout avec ton reportage "Anjou vintage"... Comme si on y était.
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Post by Romuald on Jun 28, 2012 20:24:09 GMT 2
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Post by manuche on Jun 29, 2012 21:48:07 GMT 2
A propos de vintage : j'aime bien les casquettes à l'ancienne, avec la visière qui se clipse en deux position haute ou basse. J'ai cependant jamais acheté car il y a toujours une pub, j’attends le modèle spécial déboulonneur ...
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Post by Romuald on Jul 2, 2012 13:46:22 GMT 2
Reprenons... Depuis le début du parcours, nous sommes passés dans diverses cavités et excavations. Il me semble même que nous ayons visité toutes les sortes. Nous sommes à Doué au chapitre "troglodytes de plaine en falun". faluns-anjou.e-monsite.com/pages/faluns-generalites/utilisations-du-falun.htmlA l'épisode précédent, si vous souvenez bien, j'arrivais au site des Perrière en remuante compagnie. S'agissant de troglodytes de plaine, c'est une excavation dans le sol et il nous faut y descendre par un plan incliné pour rejoindre le ravitaillement qui se situe à proximité des table de camping que l'on aperçoit sur la vue ci-dessous. Alors que je pose ma fidèle monture le long d'un banc, j'écoute les "coursiers" vanter leur mérite : "on a dû au moins leur coller un quart d'heure dans la vue." Je comprends qu'il a y eu de la scission dans un groupe encore plus conséquent. Pendant que je me désaltère, le reste du groupe fait son apparition alors que les premiers sont affalés sur les bancs... La visite se poursuit par les caves cathédrales, encore un dédale de galeries souterraines. Moins pratique avec un vélo à la main cependant, donc je cherche la sortie sans précipitation mais sans trop m'attarder non plus. A l'issue de ce cheminement souterrain, il faut regagner le plancher des vaches et donc re-plan incliné mais dans le sens de la montée cette fois. La configuration peu commune du site fait que l'on peut très bien ne pas s’apercevoir de sa présence. Le chemin du retour nous fait passer par une route qui est bordée d'un muret. En se penchant au dessus de celui-ci, on se rend compte qu'il entoure "le creux" que rien ne laisse imaginer. Bon c'est pas le tout, mais là c'est le retour. Le syndrome de l'écurie joue encore pleinement son rôle psychologique : le bourrin qui sent le retour au bercail accélère!
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Post by Romuald on Jul 3, 2012 14:17:08 GMT 2
Je ne vous ai pas vraiment présenté le bekson qui a servi pour la ballade bien qu'il l'ait déjà été dans le cadre de son remontage. Il s'agirait du vélo d'un cycliste professionnel pour 1984, saison qu'il aurait terminé à la 5e place et premier français lors du championnat du monde de cette même année. Il fait actuellement parti des instances dirigeantes de la Fédération Française de Cyclisme. Son nom ne figure pas sur le cadre et je n'ai pas non plus de certificat d'authenticité, nous resterons dans le conditionnel. Moi j'y vois surtout un côté pratique : il y aune patte pour mettre le numéro! Jusqu'à présent, avec un vent majoritairement de face, les seules choses qui se sont bien montrées sont la stabilité et la maniabilité. Ce cadre est bien dessiné à n'en pas douter, malgré une taille pas forcément propice à la meilleure géométrie. Ceci se traduit sur la route avec parfois des revêtements pas parfaitement idéaux à une tenue de cap sans faille, un respect des trajectoires et une facilité de conduite du fait qu'il n'y a pas de corrections à faire en permanence. Maintenant que le vent est plus favorable, le 52 est quasi de mise en permanence. Et là c'est un autre monde. Il en veut, il ne demande que ça. Et plus on donne, plus il demande, un régal surtout qu'à l'exception de la musette tout baigne. Les quelques appréhensions que j'avais pu avoir à utiliser du matériel pas forcément en phase avec mon âge avancé et mon niveau physique s'estompent complètement et je me paye le luxe de passer les faux-plats au train, sur la réserve d'élan si descente préalable ou en augmentant la cadence en abordant la bosse. Dans ces conditions, le retour prend beaucoup moins de temps que l'aller et je suis surpris d'arriver si vite au ravitaillement. Encore une visite de cave au menu, je pense que j'ai eu ma dose et je me passe d'arrêt pour encore profiter de ce vélo qui me plait de plus en plus. L'autre partie est avalée de la même façon, au taquet. Si bien qu'en un temps qui me semble court, je suis de retour à Saumur. Il est à peine 16h00. Descente du château, un petit tour en ville puis retour à la case départ. C'est fini pour cette année.
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Post by Romuald on Jul 11, 2012 13:12:35 GMT 2
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Post by Romuald on Sept 18, 2014 12:04:40 GMT 2
Je vais pouvoir vérifier sur photos si Raymond utilisait un Stronglight 93 en 1965 La réponse est non, car en 1969 il n'utilisait toujours pas le pédalier Stronglight 93 car il n'existait pas encore était sorti depuis si peu de temps que Raymond n'en était pas encore équipé, contrairement au modèle 63. Il en va probablement de même pour le dérailleur Simplex 637 Critérium qui se trouve en lieu et place du 537 Prestige d'origine.
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juju
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Post by juju on Sept 20, 2014 15:44:29 GMT 2
Marrant de revoir les troglos aussi bien restaurés.
J'ai vécu dans cette région pendant une partie de mon enfance, pas loin de Doué-la-Fontaine (je suis allé au collège à Montreuil-Bellay).
A l'époque (fin des années 70 - début 80), les troglos n'intéressaient pas grand-monde et ceux qui y vivaient c'étaient soit des marginaux soit des babas-cools qui y avaient choisi un mode de vie alternatif.
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