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Post by Munny on Jul 11, 2013 21:37:44 GMT 2
Et ça ne répond toujours pas à la question "mais que transportait-il donc dans ses sacoches"?. Ton lien à répondu à la question : Ceci
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Post by Romuald on Jul 15, 2013 12:56:57 GMT 2
Le Coudray Macouard suite. A l'issue du repas ce qu'il me manquait le plus, c'était un café. Non pas pour son arôme et son goût légèrement amer, mais surtout pour doper mes performances. Il y en avait à ce ravitaillement, ça fait parti de ces petits moments à déguster. Avant le départ, dernières informations de la part de la personne qui sécurise les arrêts :"ceux qui vont aller sur Doué-la-Fontaine vont avoir majoritairement le vent de face". C'est malin de me dire ça là, car c'est précisément à la sortie du bourg que les parcours se séparent ; l'un s'enfonce encore plus dans la brousse avec le vent en pleine poire tandis que l'autre rentre au bercail et surement avec vent de dos. On verra ça au moment opportun. Pour le moment nous faisons le tour de ce village classé "de charme". Je crois bien que le fait que le Conseil Général nous fasse passer ici n'est pas anodin, il y a anguille sous roche. Ne serait-ce pas une sorte de conspiration qui nous inciterait à nous faire revenir sur place pour y découvrir les trésors cachés? Surtout que ces lieux recèlent la dernière magnanerie artisanale de France. Ca y est, la décisions est prise. Un panneau indiquait je ne sais quoi et l'autre 87 donc j'ai pris le dernier. C'est surtout pour rentabiliser le voyage, sinon chaque hectomètre cyclé a un goût plus prononcé de gas oil. En doublant la mise, ça dilue! Je suis parti tout seul du Coudray et je ne vais plus voir personne, à part les motards qui encadrent, pendant un certain temps. Passage express à Montreuil Bellay où la personne qui indique le ravitaillement en pointillé m'apprend que les premiers sont passés il y a 1h30. Nous longeons le Thouet, rivière qui se jette dans la Loire vers Saumur. Le site possède quelques ouvrages hydrographiques remarquables mais faudra revenir pour voir tout ça. Conspiration encore! Je traverse le Puy-Notre-Dame et m'accorde un arrêt technique qui est aussi l'occasion d'immortaliser la monture de cette édition. Jusqu'à présent le temps a parfois été très menaçant mais sans autres conséquences. En sortant d'Argentay, ça devient de nouveau menaçant et accompagné de quelques gouttes éparses. Il faut tourner à gauche, le long d'une propriété largement arborée et c'est alors que la pluie fait réellement son apparition. L'intensité augmente encore, le doute n'est plus permis, ça ne va pas passer. Il vaut mieux s'arrêter pour enfiler le coupe-vent un peu étanche que je trimballe pour que dalle depuis 2 ans. Je repars et l'intensité augmente encore, du genre qui fait que tu nages dans tes pompes au bout d'une minute. Je rabats la visière de la casquette car généralement ça fouette les yeux. Je regarde aux alentours, je cherche encor' une fill' qui voudrait bien de moi ce soir un quart d'heure je cherche un abri qui voudrait bien de moi un quart d'heure, mais rien qui vaille à l'horizon. Je poursuis quelques centaines de mètres et j’aperçois un conglomérat de cyclistes et motards planqués sous les arbres qui bordent la route. Il y en a un qui me signale qu'il pleut, ce que malgré mon état second j'avais bien remarqué. Mais j'ai l'habitude d'en bouffer à longueur d'année de la flotte, alors un peu plus ou un peu moins... D'autant que j'ai déjà les pieds qui baignent, donc il n'y a plus rien à sauver. Peut être que ça éviterait de nettoyer le vélo après, sur le coup je n'y pense pas et continue toujours avec le vent dans le nez, mais avec de la pluie en plus pour varier les plaisirs. Ca rince pendant 10 à 15 minutes puis ça s'arrête. A ce moment nous faisons un petit détour pour passer dans la cour du château d'Echuilly aux Verchers-sur-Layou. Atmosphère à peine tristoune et trois cyclistes à l'arrêt, même pas envie de sortir l'appareil pour prendre le Gios Super Record appuyé sur une borne qui attend son propriétaire.
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Post by Romuald on Jul 15, 2013 22:08:52 GMT 2
Coup de bol pour vous, j'ai trouvé de quoi rehausser la pauvreté iconographique grâce à retrobiker67 qui était de dos sur la vue précédente. Ce qui est dingue c'est que j'ai dû rouler quasi avec eux sans le savoir, mais à Montreuil-Bellay il y avait du monde alors qu'à mon passage c'était désert! Pendant la rincette, il s'étaient abrités. Je me souviens être passé devant une cahute où deux cyclistes s'étaient réfugiés. Et le château d'Echuilly où je n'ai pas daigné sortir l'appareil. Et la gueule du plateau d'un des épisodes précédents
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Post by Romuald on Jul 16, 2013 22:36:07 GMT 2
Ce qui précède conduit paisiblement vers la fin du récit. Retrobiker67 et son pote sont arrivés alors que je picorais quelques trucs car ils étaient planqués pendant qu'il pleuvait et j'ai vu le Gios en repartant pendant que eux prenaient des photos. Avant de traverser Les Verchers-sur-Layon j'ai rejoint deux cyclistes qui causaient pas plus la France que ceux que je venais de quitter. J'ai bien songé un instant à me joindre à eux mais leur rythme ne me convenait pas donc je suis passé devant. Juste avant de rentrer à Doué-la-Fontaine j'ai ralenti car une moto était arrêtée pour remettre un panneau de signalisation en place et la route n'était pas large. En me retournant j'ai vu du monde à la poupe. Retrobiker67 m'avait en ligne de mire et revenait mains en bas de cintre. Ca doit être moi là devant! Du coup nous sommes arrivés groupir aux cathédrales troglo des Perrières où une charmante hôtesse s'est adressée à nous dans son meilleur franglais. "You can talk to me in French if you want" que je lui dit "'cause I'm french"! J'ai laissé mes nouveaux copains pour visiter les caves. A la sortie un photographe nous tirait le portrait, mais jusqu'à présent je n'ai pas vu le résultat. Je me rend à MON emplacement, celui que j'occupais l'année dernière pour photographier mon wélo lorsque je suis apostrophé par une charmante jeune fille qui me signale que je ne dois pas rester là. Ah? Ils auraient loué les lieux pour un mariage et ils ne veulent pas de gens autres que ceux qui sont prévus. Bah oui c'est gentil ça ma p'tite demoiselle mais moi j'ai une mission de haute importance à remplir. Pendant ce temps mes ex nouveaux potes passent et se cassent. Il me faut ensuite faire demi-tour pour prendre de l'élan et sortir de la cavité. Si vous vous souvenez, nous avons ici affaire à du troglodyte de plaine en falun, donc en excavation et qui dit excavation, dit rampe avec pourcentage non négligeable. De retour au niveau normal et normalement il commence à flotter. Je me suis arrêté il y a peu pour ranger l'imper, il n'y a qu'à le ressortir et profiter un peu de la vue sur ce petit jardin. Je ne vais maintenant plus quitter le coupe-vent quoi qu'il advienne. Mais au fait, nous sommes maintenant sur le retour. Et si je récupérais mes copains de t'à l'heure? Aller c'est parti, la plaque, les mains en bas et roule petit bolide. C'est bizarre ça, le paysage n'est plus chiant, les bosses ne sont plus dures, il faut juste faire gaffe à ne pas louper les directions. J'ai vu les gars au loin mais ils devaient être aussi peu pressés que moi de retrouver la civilisation. C'est déjà Rou-Marson puis Marson que je connais pour y être passé il y a deux ans. Pas de raison pourtant de traîner, ou descendre de vélo à la dérive dès que ça monte un peu à la sortie dans la bien nommée "Montée du château". Ah oui c'est confirmé, nous ne sommes plus seuls au monde, il y a d'autres gens. Pour le reste du parcours, pareil au taquet jusqu'à ce que la bosse qui mène à Saint Hilaire Saint Florent calme un peu mes ardeurs. C'est vrai que j'ai la crève et que j'ai passé le plus clair de mon temps à désobstruer mes voies aériennes, de façon épique parfois, mais nous n'insisterons pas en ce sens, des enfants nous lisent. Puis les bosses sur la plaque c'est bon pour les jeunes. Il paraitrait que la visite des caves Bouvet-Ladubay était au programme, j'ai dû louper une flèche donc court-circuit et retour au plus court. Pas grave, je ne suis pas fort sur les bulles, sauf éventuellement s'ils font du rouge mousseux, un peu comme le Lambrusco Italien. Vers 15h30 je suis de retour et je fais un crochet par le village avant de retourner à la bagnole. Ouarf, c'est bondé, je ne vais pas y rester longtemps. Juste le temps de regagner la voiture et les éléments se déchainent largement de nouveau. Ouf il était temps, la cuvée 2013 vient de s'achever! Conclusion : A l'issue de cette édition, si je ne devais plus y participer ça ne serait surement pas à cause de la direction que prend cette manifestation. Qu'il y ait de plus en plus de monde c'est prévisible et si l'inverse se produisait ça conduirait probablement à une fin tout aussi prévisible. Je viens essentiellement pour rouler et je profite ainsi du fléchage, des croisements sécurisés et de l'escorte rassurante des motards de l'organisation. Mais à chaque fois après le départ folklorique et en fanfare, le côté fun de Saumur et des coteaux, nous nous retrouvons invariablement en présence de nous même (il n'y a pas pire fréquentation) dans des environnements un peu monotones et on se dit qu'on pourrait faire ça chez soi directement. Mais en ce qui me concerne, j'ai du mal à me discipliner donc ça me met le pied à l'étrier et malgré tout j'aime bien le joyeux bazar initial, vu que je sais qu'il ne durera pas. A chacun(e) de trouver SA motivation.
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Post by birhakeim on Jul 17, 2013 10:48:11 GMT 2
Ce qui précède conduit paisiblement vers la fin du récit. .... oh nooon déjà la fin... c'etait un vrai plaisir de suivre ce feuilleton.
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Post by Romuald on Jul 17, 2013 14:33:29 GMT 2
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Post by Romuald on Jul 17, 2013 16:47:28 GMT 2
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Post by Romuald on Jul 29, 2013 16:33:35 GMT 2
Séquence flashback : En face de l'échoppe "La Bicyclette" trônait fièrement cette réplique du vélo de Luis l'Espagnol de Mont-de-Marsan. Je m'approche pour mieux observer ce Speedwell qui m'avait déjà fait de l'oeil l'année dernière. Un Monsieur s'approche et engage la conversation. Je suis tellement dans le gaz que je ne m'aperçois même pas que c'est le propriétaire car le stand est celui de "Douze Dents". Quel c..., je fais. En temps normal j'aurais eu plein de question à poser (notamment comment on trouve un titane ultra confidentiel sur le marché et à ma taille), mais là je suis absent. D'ailleurs si quelqu'un(e) a idée de la chaîne qui est utilisée sur ce vélo, qu'il(elle) se manifeste pour livrer ici le nom du manufacturier (je laisse la porte ouverte à une réponse féminine car il est notoire que chez moi, par exemple, c'est Minette qui s'occupe de la mécanique et qu'elle est vachement calée). Je pense avoir trouvé après avoir cherché en vain chez Salve Regina et pour cause, c'est une Everest : 370 grammes qu'ils disent, c'est plutôt bof si c'est vrai! Une Sedis normale c'est à peine 300 g.
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Post by Munny on Aug 1, 2013 9:19:25 GMT 2
Sur la même balance que toi, je viens de peser une autre Everest. La "sans trou". Sur le même site : 400 gr. Sur ma balance : 350... Tu diras que Sedis est toujours plus légère... A raison ! J'ai sorti une Sedis GT7, avec le carton : 305 gr alors que vélobase l'annonce à 332 grammes
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Post by vintage51 on Aug 8, 2013 18:44:56 GMT 2
Merci Romuald pour nous avoir fait partager ton Anjou Vintage , j'ai commencé a lire ton "récit" , tu devais être fort en rédaction a l'école l'année prochaine il faut que j'y assiste.
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Post by Romuald on Aug 9, 2013 23:33:48 GMT 2
Ca me sert de carnet de route, j'aime bien relire quelques mois après
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Post by alioucha on Aug 30, 2014 17:20:42 GMT 2
Je pense avoir trouvé après avoir cherché en vain chez Salve Regina et pour cause, c'est une Everest : 370 grammes qu'ils disent, c'est plutôt bof si c'est vrai! Une Sedis normale c'est à peine 300 g. Je viens d'en peser une que j'ai (la même, percée) : 334gr.
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Post by emile64 on Jan 10, 2015 19:09:29 GMT 2
Je suis maintenant l' heureux propriétaire. Il a subit une cure d' amaigrissement ou canibalisage comme vous préférez . Manque les boyaux, le dérailleur arrière, les leviers de changement de vitesses, la roue-libre, les pédales, la selle et le porte bidon. Je vais arranger cela. a+++++
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gobleto
Section Restreinte
Posts: 41
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Post by gobleto on Jan 10, 2015 20:45:18 GMT 2
Cannibalisage? J'ai hate de lire sur votre blog les propos que vous allez tenir sur le Sablière de Gerard. Mr Arbes, quand on ne connait pas l'histoire d'un vélo il est préférable de ne pas parler.
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Post by emile64 on Jan 10, 2015 22:05:16 GMT 2
Cannibalisage? J'ai hate de lire sur votre blog les propos que vous allez tenir sur le Sablière de Gerard. Mr Arbes, quand on ne connait pas l'histoire d'un vélo il est préférable de ne pas parler. Le vélo n'est pas du regretté Gérard, mais de son père Robert ancien coureur cycliste professionnel des années 50. Après sa carrière de coureur cycliste il monte avec son épouse un commerce de cycles à Pau (64). C'est au début des années 80 que Robert et son épouse se sont fait fabriqué 2 cadres chez André Sablière. Une époque ou ils officiaient non loin du magasin actuel, rue du 14 juillet. Seul restait le vélo de Robert, mais qui malheureusement est "incomplet" (cannibaliser est un terme a prendre au choix, sans arrières pensées) , mais ce n'est pas un problème, je vais lui redonner la vie qu'il mérite. La roue arrière sera équipé de boyaux (ainsi que l' AV) et d' une roue-libre Everest. Les leviers de blocage-rapides des deux roues seront également remplacées par des Campagnolo assorties aux broches de la même marque. Les dérailleurs seront également des Campagnolo Super Record ainsi que les leviers pantographés Pinarello comme la potence. Le porte bidon sera soit un Reg ou un T.A en alu. Les pédales et cale-pieds seront également des Campagnolo super Record avec très certainement des courroies Cinelli ou A.Binda. Il faudra très certainement que je rallonge la chaîne et trouver un guide câble sous le boiter du pédalier qui est absent . Restera ensuite à mettre une selle Concor "super légera". Plus tard je devrais changer la tige de selle avec expandeur central type Sablière, car celle qui existe ne semble pas appropriée. Il sera également démonté entièrement pour un (très) bon nettoyage et il est fort dommage que le marquage du tube diagonal ai souffert du temps écoulé. Les roues ont été refaite il y a plusieurs années par son fils Gérard façon Borthaye et il a également gravé (débouchant) les poignées de freins Modolo au sigle identitaire du magasin un hippocampe, un travail très personnel d' orfèvre . Je ferai un topo dans la rubrique appropriée.
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