Post by Romuald on Nov 10, 2011 0:02:26 GMT 2
Vous avez toujours souhaité savoir comment différencier un dérailleur avant Simplex, de type SLJ (Super Lucien Juy, du nom du fondateur de la marque).
Apparue au salon de Paris 1972, cette gamme délaisse enfin le "delrin" matière plastique qui était de rigueur peu de temps auparavant et qui ternissait quelque peu l'image de la marque.
La première version est reconnaissable au levier monobloc, situé à l'avant, qui fait corps avec le reste du support articulé de fourchette.
L'axe creux du collier de serrage sert également d'arrêt de gaine.
Vous noterez la finition anodisée couleur or (dit "gold") qui a une cote indéniable auprès des collectionneurs.
Cette disposition particulière fait que ce dérailleur nécessite au moins un morceau de gaine à l'arrivée et donc, soit aussi une butée de gaine brasée sur le cadre, soit un collier rapporté pour le départ de cette dernière.
La seconde version est reconnaissable au levier qui devient une pièce rapportée, assemblée par rivet sur le support de fourchette qui n'est plus constitué d'une seule pièce usinée comme auparavant. L'arrêt de gaine est aussi présent.
Cette seconde version se décline aussi maintenant avec le levier vers l'arrière pour les cadres qui ont le passage de câble de dérailleur avant brasé sous le boitier de pédalier. Donc pas d'arrêt de gaine sur cette version.
La dernière version se distingue par une fourchette redessinée, beaucoup plus courte que les précédentes et d'une finition satinée en lieu et place du chrome habituel.
A titre de comparaison, un modèle dernière génération en haut et deuxième génération en bas :
La dernière évolution notable fut l'abandon du collier de serrage du dérailleur et la création d'un modèle directement vissé sur le cadre qui lui comporte un insert, référence SLJ A et SJA 122 à 422, utilisé entres autres par Peugeot sur les modèles PSV, PY et PRO 10 aux alentours de 1981.
Bibliographie, références :
The Dancing Chain, History and developpement of the derailleur bicycle, Franck J. Berto
Velobase : www.velobase.com/ViewGroup.aspx?GroupID=070fba2d-009a-4e09-ab7a-0ca9acf7209d
Apparue au salon de Paris 1972, cette gamme délaisse enfin le "delrin" matière plastique qui était de rigueur peu de temps auparavant et qui ternissait quelque peu l'image de la marque.
La première version est reconnaissable au levier monobloc, situé à l'avant, qui fait corps avec le reste du support articulé de fourchette.
L'axe creux du collier de serrage sert également d'arrêt de gaine.
Vous noterez la finition anodisée couleur or (dit "gold") qui a une cote indéniable auprès des collectionneurs.
Cette disposition particulière fait que ce dérailleur nécessite au moins un morceau de gaine à l'arrivée et donc, soit aussi une butée de gaine brasée sur le cadre, soit un collier rapporté pour le départ de cette dernière.
La seconde version est reconnaissable au levier qui devient une pièce rapportée, assemblée par rivet sur le support de fourchette qui n'est plus constitué d'une seule pièce usinée comme auparavant. L'arrêt de gaine est aussi présent.
Cette seconde version se décline aussi maintenant avec le levier vers l'arrière pour les cadres qui ont le passage de câble de dérailleur avant brasé sous le boitier de pédalier. Donc pas d'arrêt de gaine sur cette version.
La dernière version se distingue par une fourchette redessinée, beaucoup plus courte que les précédentes et d'une finition satinée en lieu et place du chrome habituel.
A titre de comparaison, un modèle dernière génération en haut et deuxième génération en bas :
La dernière évolution notable fut l'abandon du collier de serrage du dérailleur et la création d'un modèle directement vissé sur le cadre qui lui comporte un insert, référence SLJ A et SJA 122 à 422, utilisé entres autres par Peugeot sur les modèles PSV, PY et PRO 10 aux alentours de 1981.
Bibliographie, références :
The Dancing Chain, History and developpement of the derailleur bicycle, Franck J. Berto
Velobase : www.velobase.com/ViewGroup.aspx?GroupID=070fba2d-009a-4e09-ab7a-0ca9acf7209d